Alexandre "bragon" Legrix Computing

Bonjour.

Ps : Afin d’obtenir les photos en plus grande taille, il suffit de cliquer plusieurs fois dessus ! (très important pour bien comprendre la légende)

Présentation de l’espèce / introduction

Récemment j’ai fais l’acquisition d’une espèce pour le moins très étonante.
En effet les Pheidologeton sont l’espèce de fourmis présentant le plus important polymorphisme entre les ouvrières et les soldats, ainsi que la reine.

Les ouvrières minor atteignent une taille de 2-3 mm. La taille des soldats est comprise entre 4 et18 mm. La reine est d’environ 20-24 mm. Les ouvrières et la reine sont toutes de couleur noire.

Les minor ( petites ouvrières) ont aussi tendance à se servir des majors (soldats) comme des tank.
C’est à dire qu’elles grimpent dessus afin d’augmenter le champ de vision de celui-ci.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de les élever car leur comportement avait l’air genial.
Il est en outre très difficile de les maintenir car elles ont besoin de conditions d’élevage très compliqué.
Elles aiment :
– Une humidité de 60 à 80%
– Une température de 30°C le jour et de 25°C la nuit
– Des insectes variés, si possible vivant, et en abondance !
– Pas mal d’autres détails que vous découvrirez très vite si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure :)

Comment j’élève Pheidologeton diversus

Voici une vue d’ensemble de mon terrarium, et je vais tenter de tout vous expliquer.
(cliquez deux fois sur la première photo afin d’agrandir, et que les legendes soient lisible)

Afin de maintenir des conditions d’élevage optimum dans mon terrarium je me suis équipé !
– Un terrarium assez grand pour leur servir d’air de chasse.
– Un bloc de Béton cellulaire creusé qui leur servira de nid lorsqu’elles décideront de partir de leur tube.
– Du sable.
– Du serami. (petite billes d’argile qui gardent l’humidité).
– Deux thermomètre. (un en contact avec le sol, un pour mesurer l’a température de l’air ambiante dans la cuve)
– Un hygromètre.
– Un tapis chauffant de 10watts (allumé en permanence)
– Un cable chauffant de 10watts (allumé le jour et coupé la nuit)
– Un ventilateur de pc récupéré pour ventiler au dessus du trou du couvercle du terrarium. (éviter la condensation au vu de l’hygrométrie importante de la cuve)
– Un couvercle ayant un pourtour fermé et un centre ouvert.
– Une pompe haute pression.
– Une réserve d’eau.
– Un programmateur précis toutes les 15min pour lancer le ventilateur 15min toutes les 30min.
– Un autre programmateur précis toutes les 15min pour gérer l’alternance jour/nuit de température (il allume ou éteint le cable chauffant)
– Un programmateur précis à la seconde afin de lancer toutes les 12heures un brumisation dans le terrarium durant 15secondes.
– Deux petits tube à essais obstrué d’un coton qui servent de témoin si l’humidité n’est pas assez importante. (si les minor viennent se coller au coton humide c’est que le nid manque d’humidité).
– Un plus gros tube dans laquelle elles m’ont été livré (elles n’ont pas déménagés dans le bloc de béton cellulaire pour le moment).
– Du tuyau en plastique afin de pouvoir humidifier le substrat (sable + serami)
– Du tuyau en plastique plus gros afin de pouvoir humidifier le bloc de bêton.
– Un pulvérisateur qu’on peut actionner à la main (classique se trouve dans toutes les jardineries)
– Une mangeoire à oiseau, qui sert d’abreuvoir si l’humidité n’est pas assez importante.
– Une pipette pour insérer l’eau dans les différents tuyau.

Bref, rien de très compliqué comme vous pouvez le voir !!!

Place aux photos des différents petits détails.

Le temporisateur 15s :

















Les diffuseurs du brumisateur :

















Réserve d’eau de la pompe à brumiser :

















Pompe a brumiser :













Le T pour les brumisateurs :

















Vu du dessus du Terrarium :





















Le ventilateur :

















Réserve d’eau du futur nid en Béton cellulaire :

















misc :

Et maintenant les fourmis Pheidologeton diversus en action !

Ici elles sont en train de manger des grillons qu’elles ont été chassé dans l’air de chasse et on ramené dans leur tube.

Ici on voit un peu les bébés (le couvain) et on aperçoit un peu la grosse MAMAN (le gros tas noir) qui est 10 fois plus grosse que les petites ouvrières.
Je n’ai pour le moment pas de gros majors, ma colonie est toute jeune et doit compter environ 150 ouvrières et 2/3 petits majors qui ne sont pas impressionnant pour le moment.

Voici les photos que j’ai reçu de la personne qui m’a procuré cette espèce avant qu’elle n’arrive chez moi :
La reine est protégé par ses ouvrières qui lui grimpe dessus.
L’on peut voir aussi a quel point la reine est ÉNORME a coté des ouvrières !
Imaginez que les plus gros majors peuvent être quasiment aussi gros que la reine, on comprend mieux pourquoi on parle de Polymorphisme énorme pour cette espèce !

Ici elles sont en train de se farcir une blatte !
C’est la photo de 1min après l’insertion de la blatte agonisante dans l’air de chasse, c’est des prédatrices hors paire !

Quelques photos de l’intérieur du nid. (qualité médiocre)

Conclusion

Voilà j’espère vous en avoir apprit un peu plus sur les conditions de maintient de cette espèce de fourmis passionnante.
Hésitez pas à poser vos questions en commentaire.

Edition de dernière minute

Mes titites asiatique ont déménagés cette nuit dans leur nid en Béton Cellulaire.
Du coup on les voit vachement mieux <3

Salut.
Je vais vous parler de mes fourmis.
Vous pouvez cliquer sur chacune des photos pour zoomer !

Mai – Juin – Juillet – Aout 2010

Depuis le mois de Mai-Juin 2010 je me suis lancé dans une chose qui m’intéressait depuis toujours, mais que je n’ai jamais réussi avant maintenant à réaliser.
(Jamais je n’avais pris le temps, jamais je n’ai eu l’appartement pour … etc …)
J’ai toujours rêvé d’avoir dans mon chez moi, un mur qui soit une fourmilière !
Oui je sais, c’est fou, mais les gens ont tous des aquarium à la con, ou des reptiles etc … pourquoi on ne pourrait pas avoir une fourmilière chez soi ?

Bref, j’ai passé le cap, j’ai trouvé un mec sur internet qui m’a expliqué pleins pleins de choses.
(merci à lui au passage)
Du coup je me suis mis en recherche d’une “reine”.
J’ai trouvé deux reines, une dans le jardin de mes parents, et une autre sur la plage de Trouville sur mer.
La première en juin-juillet 2010, et la seconde au mois d’aout.

Puis j’ai trouvé le site http://fourmis.fr j’ai donc commandé un nid (une grosse merde, les nids ont tendance à pourrir et à se rayer très vite à cause du plexi de mauvaise qualité). J’ai aussi commandé chez eux une colonie de Pheidole palidulla.
Bref j’ai été déçu.

Après avoir traîné sur le net, et notamment sur le forum : http://www.myrmecofourmis.com

J’ai pu découvrir que mes deux reines étaient en faite :
– Lasius niger pour la première
particularité : Fourmis noires commune des jardins. (on en voit partout en France)
– Lasius flavus pour la seconde.
particularité : fourmis jaunes, assez craintives, et très discrètes. très peu actives, et demandent une très forte humidité.

Puis j’ai commandé une colonie de Pheidole palidulla sur fourmis.fr
Particularité : Fourmis du sud de l’Europe, très invasives à développement très rapide.
Possède une “caste” de major (Des soldats !!!)

Mes Lasius sp, ont mis énormément de temps à fonder (ce qui est normal, mais ça m’a parut supra long)

Septembre – Octobre 2010

Tout s’accélère,
Le couvain de ma gyne Lasius niger est énorme.
Mes Pheidole sp, me donnent énormément de fil a retordre, en effet, c’est ma première colonie, elles sont arrivés avec environ ~20 ouvrières.
Les premières sont mortes, de ce que j’ai cru être un cycle naturel à l’époque.
Mais en fait une mouche pourrissait à l’intérieur du nid, et causait la perte de tout le monde.
J’ai également eu des fuites, en effet les Pheidole sp. ont la particularité d’être les reines de l’évasion, elles se faufilent partout partout !
Du coup j’ai cassé le nid acheté sur le site cité ci-avant, et j’ai remis la gyne Pheidole en tube à essais. Dans le tube elle s’est remise à pondre.

Je ne mettrai pas d’autres photos de mes Pheidole sp. car la gyne est toujours en tube, et je n’ai toujours pas d’ouvrières pour cette “seconde fondation”.

Novembre – décembre 2010 – janvier 2011

Ma Lasius niger a ses premières ouvrières.
Je les mets donc dans un nid que j’ai acheté sur le net :

J’ai lors de cette expérience appris comment on fait déménager une colonie de fourmis.
C’est tout une aventure, et c’est vraiment passionnant je conseil à tout le monde de visionner cela au moins une fois dans sa vie.

J’ai également commandé une gyne de Formica fusca sur un site allemand : (antstore.de)
Particularité : Fourmis des bois. Fabrique des monticules de brindilles. Espèce polygyne (peut avoir plusieurs reines par nid)

Celle-ci est arrivé abîmé, il lui manquait une antenne en faite.
Elle n’a jamais pondu, et est morte dans son tube ….
J’étais très déçu.

Fevrier – Mars 2011

Tout s’accélère.

J’avais besoin d’un meilleur nid pour mes Lasius niger, donc j’ai fabriqué ce nid :

Elles sont enfin contente, et tout se passe bien depuis qu’elles sont dans ce nid.

J’ai recommandé des Formica fusca, mais j’ai changé de site. J’ai commandé sur : http://www.ants-kalytta.com
Comme il y avait des frais de port, et que les Camponotus herculeanus étaient en promo, j’ai décidé de commander une reine de cette espèce aussi.

Les bébés sont arrivés bien vite.
Une fondation d’environ une 40ène de Formica fusca sont arrivés.
Je leur ai fabriqué un nid. (pour le moment mon plus beau nid je pense).

Je vous donne aussi la photo de ma gyne Componotus herculeanus, avec son couvain et sa première ouvrière :)

Particularité : Reine ENORME, c’est la plus grosse espèce de fourmis Européenne !

Maintenant

J’ai fini hier un nouveau nid qui sera destiné à mes Pheidole palidulla une fois qu’elles auront de nouveau re-fondé !

Vu d’ensemble de mes nids :)

De nouvelles photos de mes Gynes.

Voici comment élever convenablement les Gynes.

Désolé pour la piètre qualité des photos.

Offrez moi un Appareil photo numérique !

Un peu d’explication.

Lorsque le temps est à l’orage, et que tout est gris, elles sortent, avant ou après la pluie.
Elles sortent en même temps que les mâles.
Le temps des mâles est compté, ils doivent se reproduire avec les futures reines.
On appelle les futures reines des Gynes.

Les gynes ont bien sûr comme les mâles des ailes.
Ils s’accouplent en plein vol. C’est le vol nuptiale
Une fois les gynes engrossées, elles doivent se poser, et fonder un nouveau nid.
La mission de là gyne est très compliqué, elle se doit de rester en vie pour fonder une nouvelle colonie et perpétuer son espèce.
Les mâles ne sont là que pour la reproduction, ils meurent juste après.

Si les gyne et les males (qui ne peuvent vivre que 48heures maxi, cela dépend des espèces) sortent avant ou après une averse, c’est pour que la terre soit meuble.
En effet la gyne engrossé va devoir trouver une trou humide pour nidifier.
Elle tire son énergie de ses ailes qu’elle s’est méticuleusement arrachées, ainsi que de son abdomen, d’ou elle puise la plupart de ses réserves.
Si la saison est trop avancé, la gyne doit être capable d’hiverner, pour commencer à pondre qu’a la saison prochaine.

C’est la raison pour laquelle, la gyne est capable de tenir un an sans manger suite à l’aissaimage.

Le trou doit rester humide durant toute la nidification.
Les première larves apparaisent généralement 6 semaines après l’aissaimage environ.
Les première larves deviendront les premières ouvrières, et devront nourrir la gyne.

ça y est, la Gyne devient Reine.
Elle a fondé sa colonie, il lui faut à présent, de la nourriture, et un nid qui devra être d’une bonne taille pour la nouvelle colonie.

Bientôt des photos de mes Gynes ayant pondu :)

Cela fera l’objet d’un futur article.