Terrarium de mes Pheidologeton diversus présentation.
Bonjour.
Ps : Afin d’obtenir les photos en plus grande taille, il suffit de cliquer plusieurs fois dessus ! (très important pour bien comprendre la légende)
Présentation de l’espèce / introduction
Récemment j’ai fais l’acquisition d’une espèce pour le moins très étonante.
En effet les Pheidologeton sont l’espèce de fourmis présentant le plus important polymorphisme entre les ouvrières et les soldats, ainsi que la reine.
Les ouvrières minor atteignent une taille de 2-3 mm. La taille des soldats est comprise entre 4 et18 mm. La reine est d’environ 20-24 mm. Les ouvrières et la reine sont toutes de couleur noire.
Les minor ( petites ouvrières) ont aussi tendance à se servir des majors (soldats) comme des tank.
C’est à dire qu’elles grimpent dessus afin d’augmenter le champ de vision de celui-ci.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de les élever car leur comportement avait l’air genial.
Il est en outre très difficile de les maintenir car elles ont besoin de conditions d’élevage très compliqué.
Elles aiment :
– Une humidité de 60 à 80%
– Une température de 30°C le jour et de 25°C la nuit
– Des insectes variés, si possible vivant, et en abondance !
– Pas mal d’autres détails que vous découvrirez très vite si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure :)
Comment j’élève Pheidologeton diversus
Voici une vue d’ensemble de mon terrarium, et je vais tenter de tout vous expliquer.
(cliquez deux fois sur la première photo afin d’agrandir, et que les legendes soient lisible)
Afin de maintenir des conditions d’élevage optimum dans mon terrarium je me suis équipé !
– Un terrarium assez grand pour leur servir d’air de chasse.
– Un bloc de Béton cellulaire creusé qui leur servira de nid lorsqu’elles décideront de partir de leur tube.
– Du sable.
– Du serami. (petite billes d’argile qui gardent l’humidité).
– Deux thermomètre. (un en contact avec le sol, un pour mesurer l’a température de l’air ambiante dans la cuve)
– Un hygromètre.
– Un tapis chauffant de 10watts (allumé en permanence)
– Un cable chauffant de 10watts (allumé le jour et coupé la nuit)
– Un ventilateur de pc récupéré pour ventiler au dessus du trou du couvercle du terrarium. (éviter la condensation au vu de l’hygrométrie importante de la cuve)
– Un couvercle ayant un pourtour fermé et un centre ouvert.
– Une pompe haute pression.
– Une réserve d’eau.
– Un programmateur précis toutes les 15min pour lancer le ventilateur 15min toutes les 30min.
– Un autre programmateur précis toutes les 15min pour gérer l’alternance jour/nuit de température (il allume ou éteint le cable chauffant)
– Un programmateur précis à la seconde afin de lancer toutes les 12heures un brumisation dans le terrarium durant 15secondes.
– Deux petits tube à essais obstrué d’un coton qui servent de témoin si l’humidité n’est pas assez importante. (si les minor viennent se coller au coton humide c’est que le nid manque d’humidité).
– Un plus gros tube dans laquelle elles m’ont été livré (elles n’ont pas déménagés dans le bloc de béton cellulaire pour le moment).
– Du tuyau en plastique afin de pouvoir humidifier le substrat (sable + serami)
– Du tuyau en plastique plus gros afin de pouvoir humidifier le bloc de bêton.
– Un pulvérisateur qu’on peut actionner à la main (classique se trouve dans toutes les jardineries)
– Une mangeoire à oiseau, qui sert d’abreuvoir si l’humidité n’est pas assez importante.
– Une pipette pour insérer l’eau dans les différents tuyau.
Bref, rien de très compliqué comme vous pouvez le voir !!!
Place aux photos des différents petits détails.
Le temporisateur 15s :
Les diffuseurs du brumisateur :
Réserve d’eau de la pompe à brumiser :
Pompe a brumiser :
Le T pour les brumisateurs :
Vu du dessus du Terrarium :
Le ventilateur :
Réserve d’eau du futur nid en Béton cellulaire :
misc :
Et maintenant les fourmis Pheidologeton diversus en action !
Ici elles sont en train de manger des grillons qu’elles ont été chassé dans l’air de chasse et on ramené dans leur tube.
Ici on voit un peu les bébés (le couvain) et on aperçoit un peu la grosse MAMAN (le gros tas noir) qui est 10 fois plus grosse que les petites ouvrières.
Je n’ai pour le moment pas de gros majors, ma colonie est toute jeune et doit compter environ 150 ouvrières et 2/3 petits majors qui ne sont pas impressionnant pour le moment.
Voici les photos que j’ai reçu de la personne qui m’a procuré cette espèce avant qu’elle n’arrive chez moi :
La reine est protégé par ses ouvrières qui lui grimpe dessus.
L’on peut voir aussi a quel point la reine est ÉNORME a coté des ouvrières !
Imaginez que les plus gros majors peuvent être quasiment aussi gros que la reine, on comprend mieux pourquoi on parle de Polymorphisme énorme pour cette espèce !
Ici elles sont en train de se farcir une blatte !
C’est la photo de 1min après l’insertion de la blatte agonisante dans l’air de chasse, c’est des prédatrices hors paire !
Quelques photos de l’intérieur du nid. (qualité médiocre)
Conclusion
Voilà j’espère vous en avoir apprit un peu plus sur les conditions de maintient de cette espèce de fourmis passionnante.
Hésitez pas à poser vos questions en commentaire.
Edition de dernière minute
Mes titites asiatique ont déménagés cette nuit dans leur nid en Béton Cellulaire.
Du coup on les voit vachement mieux <3